Et : TOULOUSE !

Toulouse est une commune du sud-ouest de la France, chef-lieu de la région Occitanie, préfecture du département de la Haute-Garonne, et siège de Toulouse Métropole.

En 2023, Toulouse comptait 498 003 habitants.

Toulouse est la quatrième ville la plus peuplée de France (après Paris, Marseille, et Lyon). (l'agglomération de Toulouse comptant 1047829 en 2020).

Les habitants de Toulouse sont appelés les Toulousains et les Toulousaines.

La ville de Toulouse était également le chef-lieu de l'ancienne région Midi-Pyrénées jusqu'à sa disparition au 1^er janvier 2016. Au v^e siècle, elle était aussi la capitale du royaume wisigoth, une des capitales (du VII^e au ix^e siècle) du royaume d'Aquitaine, capitale du comté de Toulouse fondé en 852 par Raimond I^er et capitale historique du Languedoc.

Ville à l'architecture caractéristique des cités du Midi de la France, Toulouse est souvent surnommée «la ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite. Le développement de la culture de la violette de Toulouse au xix^e siècle en fait un emblème de la ville et lui vaut le surnom de « cité des violettes » Elle est aussi, beaucoup plus rarement, surnommée la « cité Mondine » (la Ciutat Mondina en occitan), en référence à la dynastie des comtes de la ville, souvent nommés Raymond.

Reliant Toulouse à Sète, le canal du Midi est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996. La basilique Saint-Sernin, plus grand édifice roman d'Europe, y est également inscrite depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

Toulouse est la capitale européenne de l'industrie aéronautique et spatiale avec les sites d'Airbus Commercial Aircraft et de sa maison mère Airbus. Elle compte plus de 100 000 étudiants et selon L'Express, il s'agissait de la ville la plus dynamique de France en 2009. Le magazine économique Challenges renouvelle ce titre en 2012 et 2015

Le sport emblématique de Toulouse est le rugby à XV, son club du Stade toulousain détenant le plus riche palmarès sur le plan national comme sur le plan continental, avec vingt-deux titres de champion de France et cinq titres de champion d'Europe.

Le cassoulet, la saucisse et la violette sont les spécialités emblématiques de la gastronomie toulousaine.

- Office de tourisme de Toulouse : square Charles-de-Gaulle, 31080 Toulouse Cedex 06 (juste derrière le Capitole). Tél. : 0892-180-180 (0,45 €/mn) ou, depuis l'étranger : 00-33-5-40-13-15-31. Ouvert tous les jours de 9h30 (10h le dimanche) à 18h (19h du lundi au samedi de juin à septembre). Fermé 1er janv et 25 décembre.
Situé dans le donjon, ancienne tour des archives du XVIe s, restauré par Viollet-le-Duc. Résas en ligne sur le site internet.

- Comité départemental de tourisme de Haute-Garonne : 14, rue Bayard, CS 71509, 31015 Toulouse Cedex 06. Tél. : 05-61-99-44-00. Ouvert sauf le dimanche de 9h (10h le samedi) à 12h15, et de 13h à 17h.
Pour découvrir la Haute-Garonne.

- Comité régional Occitanie – Site de Toulouse : 15, rue Rivals, CS 78543, 31685 Toulouse Cedex 6. Tél. : 05-61-13-55-55. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h30.

Il y a la Halle aux Grains et les Fabulous Trobadors, le Château d'eau et le futur Musée d'art moderne, Nougaro et le Capitole. Mais encore... ? Il y a surtout une formi­dable prétention à vouloir vivre sa vie, et à le faire savoir.

Toulouse, ville de nuit. Médi­terranéenne, elle veut du soleil à l'heure où les étoiles ouvrent les paupières. Gasconne, elle se débraille. Et s'exprime. Elle se veut rock et movida, elle est aussi quinziste, à Pavant-garde et braillarde.

Ville de soirées. Raffinée, elle se rend au concert sur abonne­ment. Terrienne, elle a le che­veu laqué et la cravate sobre. Dimanche, on fait paseo. La promenade dans le cloître a un parfum de gâteau sec, sauf pour le jour de la finale où l'on déguste l'Armagnac.

Toulouse, ville de culture, grande gueule en souliers ver­nis qui vient trouver son âme au carrefour de toutes ces dis­tances.

L'esprit y souffle entre les Sept-Deniers et la Halle aux Grains, le sud qui la forge se nourrit au rap-rock-beur de Zebda, ses racines lui enjoi­gnent de fêter la violette, sa part d'universel lui a permis de mériter un opéra.

« Mes » Augustins...

La richesse de ce brassage, qui brûle de s'afficher aux yeux du monde, cohabite avec le culte de l'exclusif pour ce patrimoine viscéral. Une fierté qui relève de la jalousie de l'infime. Comme un souffle au cœur de l'âme toulousaine qui fait que chacun dit ici « les » Augustins, mais pense « mes »

Augustins. Et il en est de même pour les Jacobins, Asse-zat, mais aussi Nougaro, et pourquoi pas le cassoulet. C'est ainsi qu'on apprend à dire « la » Garonne. On se comprend. Par­ce que du foie gras au cous­cous, mia ou milhas, tapas ou grand chef, on se retrouvera en rouge et noir.

Cette part d'impalpable imprègne d'un même élan les murs de la galerie du Château d'Eau et les cimaises improvi­sées d'un squatt industriel, les grandes « boulègues » d'Ar­naud-Bernard autour des Fabu­lous Trobadors, et les cocktails polis d'après piano aux Jaco­bins. Il y a tant de mains qui en brodent les draps que la nuit y est douce et folle, tellement France et si latine.

« II faut répondre à cette énergie, c'est plus qu'un be­soin, c'est une façon de vivre », explique Dominique Baudis,

maire de la ville. Il jette certes un regard de gestionnaire sur les chiffres budgétisés (la municipalité consacre chaque année 600 MF aux frais de fonctionnement et aux inves­tissement en matière culturel­le), mais il sait que la confron­tation existe : « il est rassurant de savoir que des choses importantes se font, et se font indépendamment de la mairie. Un squatt d'artistes, pourquoi pas, il faut que les créateurs inventent des terrains à eux. Tant qu'il n'y a pas trouble à l'ordre public, on ne peut que prendre acte ».

Depuis quelques années, Toulouse rénove et ouvre des lieux appelés à canaliser ces engouements multiples : un grand théâtre au centre-ville, un musée d'art moderne, une médiathèque, un auditorium de musique classique, un Zéni­th sont en cours de construc­tion. La Cinémathèque, la Cité de l'espace, et l'emblématique théâtre du Capitole rénové, viennent d'ouvrir leurs portes. Voilà pour la partie émergée des choses.

Descente vers le fleuve

« Mais à côté de ce qu'il y a à faire, il y a ce que nous devons déterminer. Et l'un des axes forts de la politique culturelle a été de reconduire Toulouse vers sa Garonne. Depuis que les activités économiques l'avaient fui, le fleuve semblait seul, même si ce n'était pas fondamentalement vrai dans la réalité puisque, des Beaux Arts au Château d'Eau, en passant par le Théâtre Garonne et le Théâtre de la Digue, l'espace Bazacle ou le futur Musée d'art moderne, beaucoup d'espaces culturels en tutoient les rives », note Dominique Baudis ; « nous avons voulu le réhabili­ter dans son être ». C'est ainsi que la mairie nourrit de grandes