Les coupures de presse sont la !



Logement, transport, vie culturelle ou sportive… Tout va bien! Même le niveau des impôts locaux, pour les deux tiers des habitants, n’a pas augmenté ou s’est amélioré. Seule critique: pour 42 % des personnes interrogées, la sécurité se dégrade. Les événements du Mirail sont encore dans les mémoires, et c’est sur ces dossiers que le futur maire est attendu. Avec un tel CV, Dominique Baudis ne peut être que le meilleur ambassadeur de la ville, suivi du chanteur Claude Nougaro puis du groupe Zebda et des rugbymen Emile N’Tamak et Walter Spanghero. Plus surprenants sont les scores du chef d’orchestre Michel Plasson ou du photographe Jean Dieuzaide, hommes moins médiatiques, mais dont le travail est apprécié. Ou, à l’inverse, ceux des politiques : Jean-Michel Baylet, PDG de la Dépêche du Midi et président du Parti radical de gauche, n’obtient que 4%.

A la sortie de l'album 25 cm chez Philips Jacques Audiberti "le maître spirituel" dédicace le disque,

 et immédiatement lui envoi un télex. 

Chorus 2000

EMBARQUEMENT IMMÉDIAT  (47'08 - EMI.528 466) CLAUDE NOUGARO

Jet set

Anna

La chienne

Chiffre deux,

nombre d'or

Les bas

La vie en noir

L'île Hélène

Mademoiselle Maman

Langue de bois

Déjeuner sur l'herbe

Bozambo

Ma cheminée est un théâtre

Homme de musique(s) presque autant que de verbe, Claude Nougaro a multiplié, au fil de sa carrière, les rencontres avec des compositeurs et instrumentistes très différents. Le "petit nouveau" qui a signé la réalisation, la direction d'orchestre, plus de la moitié des mélodies de cet album et l'essentiel des arrangements, se nomme Yvan Cassar. Dès le premier morceau ironico-caustique ("Jet set"), il y a du monde au balcon, ça sonne, ça claque, ça déménage au possible tous cuivres dehors. Si l'on retrouve l'ensemble de la palette rythmique du Toulousain, c'est cette couleur jazz qui marque le début de cet album, avant une partie plus mélodique, et un dernier tiers avec percus africaines et guitare flamenca au final pour une composition de Nougaro lui-même : "Ma cheminée est un théâtre".

En voix comme à ses plus beaux jours dans ce cru 2000 après L'Enfant phare de 1997 [cf. Chorus 21, p. 30], le chanteur garde toute son acuité inventive, entre jeu de maux sentimental ("Anna"), hymne à l'amour insulaire ("L'île Hélène", du prénom de sa femme, rencontrée à la Réunion), préservation jalouse d'un objet fantasmatique du désir masculin ("Les bas"), équation poétique ("Chiffre deux, nombre d'or"), sombre déclinaison ("La vie en noir"), épithète en fausse insulte ("La chienne") qui induit en erreur jusqu'à l'aveu ultime.

Comment ne pas souligner encore cette "Langue de bois" afro-percussive qui voit, sans cesse, des "beaux messieurs sans remords / [...] blasphémer la langue d'arbre"... Et comment ne pas garder pour la bonne bouche (outre un "Déjeuner sur l'herbe" à la Renoir, suivi illico d'un "Bozambo" très rythmé), ce magnifique souvenir rêvé d'un travailleur d'outre-océan (en Indochine) à l'élue de son coeur, "Mademoiselle Maman" (!) : "C'est ainsi que Papa parlait à Maman / Bien sûr, je n'étais pas né / Pourtant, je l'assure / C'est comme si j'y étais."

 

Daniel PANTCHENKO 

Claude Nougaro

Nougaro se lit et se regarde aussi

 

A la rentrée, les nouvelles chansons de Claude Nougaro pourront se fredonner, et les anciennes se lire à tête reposée. Un florilège écrit de ses titres les plus marquants, publié par Albin Michel - Nougaro Illustré - sortira le 5 septembre en même temps que son nouvel album, intitulé Embarquement Immédiat (notre photo).

Le livre proposera quarante chansons, dont Armstrong, Toulouse, Cécile ma fille, L'amour Sorcier, Sing Sing, Nougayork. Le peintre d'origine Argentine Ricardo Mosner, qui a une quarantaine d'expositions à son actif, se chargera des illustrations des histoires de Claude.

Déjà des extraits des douze titres de son prochain album sont en pré-écoute sur le -www.nougaro.com- site officiel du Toulousain.

Tracklisting de Embarquement Immédiat
Jet set
Anna
La chienne
Chiffre deux, nombre d'or
Les bas
La vie en noir
L'ile Hélène
Mademoiselle maman
Langue de bois
Déjeuner sur l'herbe
Bozambo
Ma cheminée est un théâtre

 

                  

L'Express du 08/03/2004
Le testament de Nougaro

propos recueillis par Paola Genone et Aldo Romano

 

Bio-express

9 septembre 1929: naissance à Toulouse.
1958: premier disque, Il y avait une ville.
1963: Cécile, ma fille.
1965-1967: albums brésilien, Bidonville, et africain, L'Amour sorcier.
1968: Toulouse.
1978: prix de l'académie Charles-Cros pour l'album Tu verras.
1985: sa maison de disques, Barclay, se sépare de lui. Départ pour New York.
1987: sortie de Nougayork.
1988: meilleur artiste et meilleur album aux Victoires de la musique.
2002: spectacle Les Fables de ma Fontaine.
2003-2004: préparation de l'album La Note bleue pour le label Blue Note.

Il avait réconcilié le jazz et la java. Aimait jouer avec les mots. Avec le feu. Il laissera une trace incandescente dans le ciel de la chanson française. Sur l'écran noir de nos nuits blanches, il projettera à l'infini son ciné-mots. Sur le ring de nos mémoires meurtries, ses quatre boules de cuir. Le long du canal du Midi, les mémés n'auront plus le même goût de la castagne. Sur son balcon, Marie-Christine est orpheline. Et là-haut, Satchmo attend ce jeune homme de 74 ans qui voulut tant être noir. Il nous avait depuis longtemps exhortés à danser le soir de ses funérailles, mais on ne danse pas sur ce volcan qui ne s'éteindra jamais. Depuis plusieurs semaines, Aldo Romano, son batteur, mais surtout son ami, l'a accompagné dans les derniers stades de sa maladie. Bouleversé, il a recueilli ce qui restera comme le testament musical de Claude Nougaro, que nous publions en exclusivité. Pour L'Express, Aldo a aussi accepté, le jour même de la mort du chanteur, d'évoquer quarante ans d'une amitié au cours de laquelle le rire s'est souvent mêlé aux larmes. Et le disque inachevé auquel ils auront travaillé jusqu'au dernier souffle de Nougaro, l'«ivre de mots». Il s'appellera La Note bleue. Et nous, nous avons le blues…

 

«J'ai fréquenté très tôt les boîtes de jazz de Paris et j'ai été irrésistiblement attiré par toute la faune que j'y ai rencontrée. J'ai beau être issu d'une famille de chanteurs lyriques et de pianistes classiques, j'ai senti tout jeune, tout gosse, mon attirance pour le jazz. J'habitais mon Sud-Ouest natal, chez mes grands-parents, qui m'élevaient, et je me tenais devant le buffet de la cuisine, sur lequel trônait la TSF. J'écoutais Hugues Panassié sur Radio Toulouse. Il y avait bien sûr Piaf, qui a joué un grand rôle pour moi. Mais, quand j'ai entendu pour la première fois Louis Armstrong, Bessie Smith, plus tard Glenn Miller, là, j'ai été comme embarqué dans une soucoupe chantante et j'ai commencé à voyager. Je ne me prends pas pour un chanteur de jazz, je me prends pour un écrivain qui chante et qui recherche le moyen d'exprimer une émotion.

A travers le lyrique, j'ai pu apprécier une langue française qui n'est guère facile à manipuler par le chant. Mais, justement, j'ai appris à connaître la structure de ma langue. Ce qui m'a beaucoup marqué. J'adore Puccini, Verdi, Fauré et Ravel. Et puis, un jour, il y a eu ce choc tribal. Oui, je dirais vraiment tribal, comme s'il y avait en moi quelques racines un peu crépues. Je me suis mis à danser devant le buffet. J'avais 12 ans.

J'ai été très marqué par la littérature et, si je suis venu à la chanson, c'est parce que je croyais pouvoir en écrire. Je voulais chanter ma vie. Pour moi, c'était le plus important. J'avais le sens du rythme. Quand j'étais gosse, je voulais être danseur. Mon père préférait évidemment que j'aille d'abord à l'école. La chanson de variété, je suis moins fan. A part certains, comme Trenet, qui avait son génie propre. Ou Piaf, que je considère comme la «Marseillaise noire» de la chanson française. Elle possède un côté blues, un phrasé extraordinaire. Elle aussi raconte sa vie… Mais elle se méfiait des musiciens de jazz comme de la peste et disait qu'avec eux on ne pouvait rien faire.

La java des mots. J'ai été un feignant et, plutôt que de travailler la musique, je me suis laissé travailler par les mots. Je suis un improvisateur. Selon l'émotion du moment, je n'ai jamais le même phrasé. Je suis le contraire d'Yves Montand, qui avait toujours des repères absolus. Il n'avait aucun sens de la mesure; il était donc obligé de compenser.

 

Une musique me dicte mes mots. Je n'entends plus la mélodie. Je commence à la regarder comme un film et, peu à peu, dans ce feuillage de notes, il y a des images qui s'imposent. Il y a des branches. Et le petit oiseau que je suis se pose sur une branche et commence à patrouiller dans l'arbre… Et puis… Que ce soit un thème de jazz, de bossa-nova ou de tout ce qu'on veut, il faut que l'air me plaise. C'est comme un bon air, tu vois. Respirer un bon air. C'est peut-être mon côté latin et méditerranéen qui m'infuse.

 

«Dansez sur moi, dansez sur moi
Le soir de mes funérailles
Que la vie soit feu d'artifice
Et que la mort sur un feu de paille !»

 

Un chanteur aime chanter. Voilà. Il faut que le chant soit expressif, qu'il dise quelque chose. Maintenant, on fait malheureusement surtout attention au son: il faut que ça sonne, peu importe le sens. Les paroles anglaises, malgré toute la saveur qu'elles ont du point de vue sonore et plastique, sont, la plupart du temps, faites de clichés et de choses que tout le monde peut dire ou a déjà dites. Tandis que dans la langue française il y a des jeux de sens, des jeux de sons. Moi, je raconte. La théâtralité ne me fait pas peur, car j'adore l'opéra, j'adore les acteurs.

 

Les musiciens de jazz me font danser. Ils sont incontrôlables. Quand je chante avec eux, ce n'est plus de l'accompagnement, ce sont des joutes. Entre Eddy Louiss et Maurice Vander et toi, par exemple, pour savoir lequel des trois allait pousser le plus loin derrière moi. Je me souviens qu'un jour j'étais en train de chanter Une petite fille en pleurs… et, là, derrière, il y avait des improvisations infernales… Les garces! Mais c'est ce qui m'a construit. Les musiciens de jazz sont toujours des gens un peu égocentriques, ayant la prétention d'avoir une planète entière à eux et pour eux seuls. Comme moi, finalement…

 

 

Sur le Net

www.nougaro.com
Le site officiel du chanteur
www.paroles.net/artis/1716
Les textes de certaines des 110 chansons répertoriées de Claude Nougaro
claude.nougaro.free.fr
Discographie, textes, dessins de Claude Nougaro. Une sélection de ses chansons les plus connues, à écouter sur ce site

Ç'a été une école dure, mais pleine d'émotions. C'était incroyable de voir ce chanteur dit «de variété» prendre cet engin, le jazz, pour décoller. Il fallait vraiment que je sois mordu. Ensuite - bon, je ne veux pas vous ennuyer avec mon histoire musicale, mais c'est ma vie, la seule… - j'ai été emporté par la musique brésilienne et africaine.

Henri, Jacques, Gilbert, Michel et les autres… Aujourd'hui, il y a un phénomène très étrange: il existe très peu de chanteurs de jazz. A part Salvador, peut-être. Et encore, lui, il faisait plutôt de la parodie. Ce n'est que maintenant qu'il retrouve ses ballades jazz. Bravo, d'ailleurs. Bravo pour ses 86 ans et pour cette voix qui n'a pas changé! Mais il ne faut pas dire qu'il a défendu le drapeau du jazz. Quand il en faisait, il le détournait à sa façon… Salvador possède un sens naturel du rythme. Il est prodigieusement doué, c'est certain. Mais, pour moi, un chanteur n'est pas un fantaisiste. Salvador n'est pas un créateur; il ne sort pas ses glandes. Brel sortait ses glandes… Gilbert Bécaud aussi. Lui avait une attitude jazz, comme Trenet, sur un mode sautillant. Il était de l'âge du fox-trot. N'empêche que ses mélodies ont été «jazzifiées». Elles sont gracieuses, jolies, on peut les jouer comme on veut. Et Michel Legrand… Lui, c'est Le Grand! Un fondateur. Il crée les passerelles entre les genres.

 

A l'école du music-hall. Moi, je me suis considéré comme un homme de music-hall jusqu'à un certain moment. Le music-hall a été mon école: j'ai commencé par écrire pour des vedettes de music-hall. J'y ai appris mon métier de parolier avant d'avoir l'audace d'écrire mon chant profond. Donc, j'ai beaucoup de respect pour ces gens-là. J'ai connu tout ça; j'ai fait des levers de rideau, des vedettes anglaises, américaines, de Dalida, de Marcel Amont. Le métier de variété, quoi! Il fallait chanter, être capable de tenir le public, très vite, avec des notes et des mots, car il n'était pas venu pour toi.

 

Mais je ne me considère plus depuis longtemps comme un chanteur dit «de variété», avec la signification que cette expression a de nos jours. Un chanteur de variété se réfère au music-hall pur. Moi, je pense être à un autre étage de cette expression d'art populaire. Et je pense à Gainsbourg: lui, c'était un grand. Mais il n'était pas habité par le jazz, il s'en servait; il s'est d'ailleurs servi de tout. C'est un esthète: ce qui l'intéresse, c'est la matière d'un texte joué avec les sonorités de la langue française. Ses exercices de style, ses thèmes sexuels, son attitude correspondent tout à fait à l'époque 1960-1970. Cette espèce de désespérance et, en même temps, ce sens extraordinaire de l'agression. C'est un provocateur. Cela lui donne un lustre qui sent le soufre et qui plaît beaucoup aux jeunes, qui aiment l'enfer. C'est un dandy, et il a fait des chansons superbes.

La Note bleue. En ce moment, ma priorité est de terminer mon disque. Je ne pense qu'à ça. Tout le temps. Même lorsque je vais me reposer à la campagne, dans les Corbières, autour de la rivière, des cigales, du vent... un lieu d'où émane une certaine sérénité. Lorsque je vais là-bas, je me repose et je décide, moi qui suis plutôt un Nougarat des villes, de devenir un Nougaro des champs, parce que le pays me plaît, me parle...

 

Ce disque, que je prépare pour Blue Note et dont je rêve, est consacré au jazz. Il s'appellera d'ailleurs La Note bleue. Au départ, c'est l'idée d'un jeune responsable d'EMI, Nicolas Pflug, le producteur de St Germain. Sachant que j'avais adapté quelques grands classiques du jazz américain, il m'a demandé de faire un disque sous le label Blue Note avec ces chansons-là. Mais en les revisitant, comme on dit. Il m'a présenté à Eric Lenini, un surdoué. Il pensait qu'un bain de hip-hop allait réveiller tout ça... [Il rit.] Et puis non! Quand j'ai écouté le résultat, j'ai compris que ce n'était pas ce que je voulais. Finalement, La Note bleue, sous la direction artistique d'Yvan Cassar, sera la réunion du classique européen et du classique de jazz, le jazz étant pour moi la musique classique du XXe siècle.

 

Quand je chante «Autour de minuit, je donne parfois rancard à ma bonne étoile, la plus belle des stars», j'ai envie que la voix de l'étoile soit celle de Natalie Dessay. Cassar a écrit une partition pour piano, comme un lied de Schubert. Il m'a composé un mélange «ravélien-monkien» qui ouvre une brèche, je le garantis.

 

Avant d'accoucher les chansons, il faut que le ventre gonfle! Lorsque j'écris des textes, j'aime beaucoup les idées, mais il existe d'abord une réalité en soi qu'un artiste se doit d'exprimer: sa réalité. Même s'il casse la baraque ou s'il se casse lui-même. Etre différent, ne pas être comme tout le monde est souvent déchirant. Il faut que ça sorte, que ça se brise pour arriver au monde. Parfois, c'est dans la souffrance, parfois dans l'extase, la jubilation... Et le moment arrive, lorsqu'on sait attendre sous l'horloge de l'Eternel. Là, j'ai faim! On arrête?»

 

PARU CHEZ FAYARD-CHORUS (PRINTEMPS 2004)

Balades en Nougarie

par Christian Laborde

Après le livre-album Brel, Brassens, Ferré : trois hommes dans un salon et Il était une fois la chanson française, des origines à nos jours, de Marc Robine, deux ouvrages désormais incontournables pour tout amateur de chanson qui se respecte, le "Département chanson Chorus-Fayard" a édité simultanément deux nouveaux livres consacrés à Claude Nougaro : La Voix royale et L'Homme aux semelles de swing, de Christian Laborde.

Projet d'édition préalablement soumis à l'artiste, il a été suivi par celui-ci tout au long de son élaboration, l'auteur assistant pour sa part, en direct, au processus d'enregistrement du dernier album de Nougaro (à paraître chez Blue Note). D'accord avec lui, il s'agissait de réactualiser la première version de La Voix royale publiée en 1989 chez Hidalgo Editeur, l'année où Claude Nougaro (après la sortie de Nougayork et de Pacifique) avait obtenu la Victoire de la musique du meilleur artiste. Revue, corrigée et complétée donc jusqu'au 31 décembre 2003, précisément, cette version définitive a pu être lue par son "héros"...

Et si La Voix royale est une étude biographique que l'on peut qualifier d'impressionniste, L'Homme aux semelles de swing (réédition là aussi revue et corrigée du livre initialement paru à Toulouse en 1984) constitue une somme revendiquée de "menteries biographiques". Mais ensemble, ces deux textes de Christian Laborde (dont Nougaro disait qu'il était son "frère de race mentale, [...] un homme qui parle une langue de couleurs à délivrer les grands baisers de l'âme"), forment aujourd'hui la plus authentique qui soit des "Balades en Nougarie" – sous-titre générique de ces deux petits livres joliment présentés avec des photos de 1965 et 1985 en couverture (184 et 150 pages respectivement, format poche, 12 euros chacun).

L'AUTEUR

Romancier (et Prof de lettres auquel Claude Nougaro a consacré cette chanson), Christian Laborde "est mon frère de race mentale - disait de lui l'homme aux semelles de swing -, c'est un poète, c'est-à-dire un homme qui parle une langue de couleurs à délivrer les grands baisers de l'âme".