Textes des chansons de Claude ( lettre : H. I  ) 9 titres


Lettre : H

HARLEM (fables of fabubus)

Chanter dans l' noirPour ne pas avoir peurCruel dilemmePour un homme de couleurDans tes rues Harlem,J'entends des sirènes de policeJe préfère tes sirènes,Celles qui ont la peau lisseHarlem, Harlem, j'ai peur!
J'ai peur, Harlem,Au milieu de ta nuitJe sens l'haleineD'un couteau qui me suitQuand je me retourne,Des millions d'étoiles devant moiRuissellent sur les toitsDe neige et de suieHarlem, chéri
Toi, la crècheOù le petit crépu est néToi, la dèche,Mille fois surmontéePar un swing de veloursDans un tempo d'acierHarlem pacifié,Macrocifié
Tiens, v'la Mingus,J' croyais qu'il était mortL'olibrius a toujours du ressortDevant moi il passeA moitié râteau de la rascasseA moitié prote avionHérissé de rayonsCactusMingus
Un vent glacialFait du base-ball avec le journalUn génie grèveMais voici le plus beauLe tambour sous terreFait craquer son tombeauJ'ai froid, j'ai chaudHarlem!
Chanter dans l' noirPour ne pas avoir peurUnique espoirPour un homme de couleurSoudain le miracleAlors que je n'ai bu que le l'eauJ'aperçois Apollon qui sort de l'AppoloHarlem, de neige et de suieHarlem, j' te suis!

 

Paroliers : Charles MingusParoles de Harlem

© The Mingus Music Werkshop

HERBIE HANCOCK

(d'après cantaloupe island)

Chapeau, Maître Herbie
Maître Herbie Hancock
Pour saluer bien bas
Chacun de vos dix doigts
Vos dix doits d'ébène
Sur les touches d'ivoire
Ces doigts qui m'entraînent
Par blanche et par noire
Dans les cordes d'un ring
Où ne montent que les kings
Chapeau, chapeau haut
Maître herbie and Co

 

Chapeau, chapeau m'lon
Pour l'île Cantaloup
Votre île des Açores
Au corps qui chaloupe
Chez nous c'est un melon
De forme ovale et long
Ballon de rugby, de rubis sur l'ongle
Ding, deng, dong

Chapeau, chapeau cloche
Angélus Hancock
Pour vos carillons
Nul besoin de coke
La musique naît d'elle même
Touches d'ivoire,doigts d'ébène
J'ai l'melon qui chaloupe
D'la proue à la poupe

Chapeau, Maître Hancock
Maître Hancock Herbie
Chapeau à deux m'lons
Laurel et Hardy
Vos ongles sont chez eux
Haut de gammes plein les poches
Ils dansent sur des oeufs
Sans casser une croche

Chapeau, Maître Herbie
Maître Herbie Hancoach
Herbie Hancock

HOMME

Puisqu'il te fautEnfoncer le clouDans le cœur d'une paumePuisqu'il te fautLe tout pour le toutDéchaîner l'atomeComme un coup de ventComme un coup de gommeHommeHommeAlors qu'est ce que t'attends?Te faut il tant de tempsPour cesser d'être un hommeTournera t il toujours en grinçantCe plateau de manègePour que revienne la saison du sangComme vient la neigeEt revoir encoreMon visage d'hommeD'hommeD'hommeAvec ou sans remordsQui fabrique la mortComme la vie, les hommesMais toi la femmeÀ la bouche en chœurEn chœur d'anges célestesMais toi ma femmeMon aspirateurTu dis: " Moi je resteDans mon dénuementOù tournoient des pommesHommeHommeEntre! Qu'est ce que t'attends! "

 

Paroliers : Claude Nougaro / Eddy Louiss


HYMME

Les bras ouverts pour enlacer l’espace,
le cœur offert pour en fleurir le temps,
l’âme tendue vers la beauté qui passe
et la suivant, je veux vivre en aimant
oui vivre en aimant
comme un clown aime un chien savant
comme un clou
aimant un aimant
Puisqu’un pêcheur m’a sorti de la mare
où je dormais privé d’yeux et d’ouïe
j’écouterai l’hymne de chaque vague,
par chaque nuit, je veux être ébloui
oui, être ébloui
par ce désert de pierreries
s’abreuvant
au puits de mon sang
Et si le ciel nous tombe sur la tête
pour un bouton pressé un peu trop fort
le vainqueur fou aura fait la conquête
d’un rire doux dans ma tête de mort

HOTEL MINABLE

 

 

 

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lilot@nouga-reves,fr

 

Avec tout mes remerciements anticipés,

Paulolabrique.

 

 


Lettre : I

IL FAUT TOURNER LA PAGE

Il faut tourner la pageChanger de paysageLe pied sur une bergeVierge
Il faut tourner la pageToucher l'autre rivageLittoral inconnuNu
Et là, enlacer l'arbreLa colonne de marbreQui fuse dans le cielTel
Que tu quittes la terreVers un point solitaireConstellé de pluriel
Il faut tourner la pageRedevenir tout simpleComme ces âmes saintesQui disent dans leurs yeuxMieux
Que toutes les facondesDes redresseurs de mondeDes faussaires de Dieu
Il faut tourner la pageJeter le vieux cahierLe vieux cahier des chargesOh! Yeah!
Il faut faire silenceTraversé d'une lanceQui fait saigner un sangBlanc
Il faut tourner la pageAborder le rivageOù rien ne fait semblant
Saluer le mystèreSourireEt puis se taire

 

Paroliers : Claude Nougaro / Philippe P. Saisse Paroles de Il faut tourner la page 

© Les Editions Du Chiffre Neuf, Universal Music Publishing Group

IL Y AVAIT UNE VILLE

Que se passe-t-il ?J?y comprends rienY avait une villeEt y a plus rien
Je m?souviens que j?marchaisQue j?marchais dans une rueAu milieu d?la cohueSous un joyeux soleil de maiC?était plein de couleursDe mouvements et de bruitsUne fille m?a souriEt je m?souviens que j?la suivais?Je la suivaisSous le joyeux soleil de MaiChemin faisant j?imaginaisUn mot gentil pour l?aborderEt puis voiciQue dans le ciel bleu de midiDe plus en plus fort j?entendisComme arrivant de l?infiniCe drôle de bruitCe drôle de bruit
Je m?souviens que les gensS?arrêtèrent de marcherEt d?un air étonnéTout le monde a levé le nezVers le ciel angéliqueCouleur de paradisD?ou sortait cette musiqueComme accordée sur l?infini?C?était étrange?Est-ce qu?il allait neiger des angesLes gens guettaient dans un mélangeD?inquiétude et d?amusement?Et brusquement,Il y eut un éclair aveuglantEt dans un souffle incandescentLes murs se mirent à trembler
Qu?s?est-il-passé ?J?y comprends rienY avait une villeEt y a plus rien
Y a plus rien qu?un désertDe gravats de poussièreQu?un silence à hurlerÀ la place ou il y avaitUne ville qui battaitComme un c?ur prodigieuxUne fille dont les yeuxEtaient pleins du soleil de maiMon Dieu, mon DieuFaites que ce soitUn mauvais rêve
Réveillez-moiRéveillez-moiRéveillez-moi

 

Paroliers : Benjamin WALTER / Claude NOUGARO Paroles de Il y avait une ville

© Les Editions Du Chiffre Neuf


ILE DE RE

Dans l'île de RéMa belle adoréeJe t'emmèneraiBientôtAu mois le plus tendreLe mois de septembreOù l'on peut s'étendreBien seulsRegardant la plaqueDes flots et les flaquesQue les soirées laquentD'argent,Regardant les teintesAllumées, éteintes,D'une toile peintePar un génie clairDans l'île de RéMa belle adoréeJe t'emmèneraiTout beauRemontant l'aorteD'une route accorteNous irons aux PortesAu boutMes parents y viventTout près de la riveBrodée de salivesNacréesLà, la fleur marinePar les deux narinesGrise la poitrineD'un encens sucréSur le tapis mousseDe la plage rousseSoudain je te pousseAlorsVoici le célèbreCliché de vertèbres,De bras et de lèvresRoulantSur le drap de sableQue l'eau imbuvableLessive inlassableNettoieEffaçant l'empreintePourtant sacro sainteDe la longue étreinteDe nos cœurs en croixQuand la lune brûleL'îlot majusculeDont tintinnabulentLes portsSur les pierres vieillesJe nous appareilleDe phrases vermeillesPartonsNous jetterons l'ancreDans le flacon d'encreD'une nuit qu'échancreLà basLe phare sirèneDu cap des BaleinesTournant la rengaineD'amour d'au delàDans l'île de RéMa belle adoréeJe t'emmèneraiDemainTa main dans la mienneCome rain or come shineComme reine ou comme chaîneJe t'aimeRois mages en cohorteBarbe Bleue des PortesL'océan t'apporteLa cléLa clé du mystèrePour toi, ma Miss TerreQue tu sauras taireDans l'île de Ré.
 

Paroliers : Claude Nougaro / Gerard Pontieux

INSOMNIE

Une fois de plus briquet s'allumeDans chambre noire cibiche rougeoieSur une bouche d'amertumeUne fois de plus poumons s'enfumentC'est moi
Une fois de plus matière griseSous le frontal racle un concertUne fois de plus archet se briseBriquet rallume une ceriseCancer
Une fois de plus, la main tâtonneVers transistor. tournez boutonsUne fois de plus macha ramoneUne pauvre âme qui s'abandonneMadone, démon
Une fois de plus briquet s'allumePoumons s'enfument jusqu'au foieQui donc se tuera pour des prunesAu lieu de vivre pour sa brune?C'est moi
Une fois de plus matière griseSous le frontal tente un galop
À la radio ça agoniseAllô macha, sauve moi la miseAllô
Une fois de plus la main boutonneEurope c'est cuit... viens, luxembourg!Vas y vartan, lama claironneChansonnerie mauvaise ou bonneViens, donne le jour
Une fois de plus briquet fonctionneQuinze cibiches, trois mogadonIl serait temps que l'on s'endormeOu bien alors que prenne formeLe don
Le don, soi disant, que je diseLes mots, les sons, éléïson,Qui vocalo, qui vocalisentFleurs de pavés ou fleurs de liSeronsUne fois de plus briquet s'allumeLa cendre du matin poudroieCe front désert qui se consumeÀ l'heure blanche des noires lunesC'est moi

 

Paroliers : Claude Nougaro / Jean-claude  Michel Vannier